Ce mois-ci, l’agenda ironique de SEPTEMBRE 2020 se déroule sur leblog de verojardine, poesie-de-nature. (Cliquez sur l’image pour y découvrir les règles et contraintes, le thème, les participants et leur texte).
Lisez, écrivez, exprimez-vous… rejoignez-la si vous le désirez…

Et voici donc ma participation…
Errances
J’ai entendu dire que, quand on est perdu,
Quand notre âme erre au creux d’un malentendu,
Le mieux à faire c’est de rester où on est,
De prendre le temps, l’air et les regrets…
Et d’attendre qu’on vienne, chafouin, vous chercher,
Qu’une autre âme vous arrime à lui d’un collier.
mais personne ne pensera à venir me chercher ici
Alors je m’allonge sur mon chemin bien trop gris…
Tout flivoreux vaguent les borogoves,
Chuchotant mes soupirs sous les alcôves,
Les verchons fourgus bourniflent…
Quelques passants aveugles et tristes reniflent.
Je les observe, un œil clos sur une longue-vue,
L’esprit enfoui dans une solitude absolue.
Ma truffe posée sur le sol froid et humide,
Mon corps fourbu n’en peut plus de gésir
Sous les éclairs de mes peurs intrépides.
Peu à peu, je sens mes paupières s’apesantir…

Bon jour,
Un texte ambivalent par moment. S’entrecroisent l’humain et l’anthropomorphisme comme une errance dessinée pour le plaisir de ce texte … 🙂
Max-Louis
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J’aime beaucoup cet entrelas, ambivalent , jusqu’à la sagesse animale en parole retrouvée… Merci Roxane de votre ( première !) participation en finesse et tendresse
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Voici un bel ouvrage garant d’une élégance qui perdure.
Puisse la littérature y apporter un soin d’envergure.
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