Soumise jusqu’au bout des ongles,
Je découvre ma pénombre
Amoureuse d’un démon, son ombre,
Mon Vampire aux idées sombres.
Soumise fragile à ses pieds,
Je me languis de ses baisers,
Dans l’attente, excitée,
D’un texte, d’une caresse, d’un fouet…
Soumise rebelle pour son plaisir,
Entre tendresse ou bien punir,
Mon âme gémit sous le désir,
D’un cri rauque de martyr.
Soumise au collier noir ébène,
Mon corps lui murmure des « je t’aime »,
De ses tortures, encore indemne
Mais qui supplie qu’il se déchaîne.
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